- Comment une énergie durable soutient-elle les petites entreprises ?
- Les investissements dans des sources d'énergie durable, tels que les projets éoliens et solaires, soutiennent la création d'emplois et d'entreprises de deux manières : 1) en fournissant des opportunités directes de développement aux petites entreprises qui travaillent sur ces projets ; 2) en augmentant le nombre de petites entreprises gérées à partir des maisons, puisqu'elles dépendent de sources d'énergie fiables et abordables pour fonctionner.
Banque mondiale : Une approche globale pour un environnement durable
Pour obtenir un développement durable, il faut que la croissance soit à la fois inclusive et saine sur le plan de l’environnement de façon à réduire la pauvreté et à créer une prospérité partagée pour les générations actuelles et futures. Or, les modèles de croissance laissent de côté des centaines de millions de personnes : 1,2 milliard d’habitants de la planète n’ont toujours pas accès à l’électricité, 870 millions souffrent de malnutrition et au moins 780 millions n’ont toujours pas accès à l’eau potable. Si, grâce aux efforts déployés pour améliorer l’accès à l’eau potable, la plupart des régions sont en bonne voie pour atteindre cette cible, 2,5 milliards de personnes ne bénéficient toujours pas d’un accès à des installations d’assainissement. Dégradation des sols, pertes du couvert forestier et disparition des espèces perdurent tandis que les émissions de carbone continuent d'altérer le milieu dans lequel nous vivons. Grâce au soutien de la Banque mondiale, davantage de pays abordent leur relation à la terre, aux forêts, à l’eau et à la sécurité alimentaire de façon plus globale, plus durable.
- Ce que nous pouvons faire pour contribuer à un environnement durable :
- investir dans de l'énergie propre
- améliorer les infrastructures
- élargir l’accès à des installations d’assainissement
- offrir une assistance technique
- promouvoir des solutions écosystémiques
Nos avancées sur le front d'un environnement durable
Pour l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les plus pauvres, la lutte contre le changement climatique constitue une priorité à traiter de toute urgence. Entre juillet 2011 et juin 2012, l’IDA a décaissé 2,3 milliards de dollars pour aider les pays à s’adapter aux effets du changement climatique, et 2,3 milliards de dollars supplémentaires pour atténuer ces effets. Toutes les stratégies-pays achevées sur l’exercice 2012 comportaient un examen de la vulnérabilité du pays au changement climatique ; au moins la moitié d’entre elles comportaient également des actions sur l’efficience énergétique, les énergies renouvelables ou des travaux analytiques/une assistance technique sur le changement climatique.
Notre stratégie pour un environnement durable
- Promouvoir une gestion durable des ressources en eau
- Élargir l’accès à des transports, des énergies et une agriculture à faible taux d’émission et climato-intelligents
- Réduire la vulnérabilité des pays aux chocs liés climatiques
Un aperçu de nos résultats en relation avec l'OMD n° 7
Afin d’aider les pays à réaliser l’OMD 7, l’IDA a accordé un financement de 4,7 milliards de dollars au cours des dix dernières années à l’appui de la gestion de l’environnement et des ressources naturelles.
- Bangladesh : Deux millions de ménages ruraux pauvres bénéficiaient d’une électricité fournie par des panneaux photovoltaïques en 2012, contre 7 000 en 2001.
- Haïti : entre 2005 et 2011, 1,3 million de personnes, représentées par 76 comités communaux de protection civile, ont renforcé leur niveau de préparation et leur capacité de réaction face à une catastrophe.
- Rwanda : entre 2008 et 2012, plus de 10 000 hectares de coteaux ont été aménagés et protégés contre l’érosion.
Où en sommes-nous ?
- 2 milliards de personnes ont eu accès à l'eau potable entre 1990 et 2010
- 47 % des pays en développement sont en voie d’atteindre la cible des OMD relative à l’eau potable
- 2,5 milliards de personnes ne disposent pas encore d’installations sanitaires de base
- 58 % c’est la progression du nombre de zones protégées depuis 1990