Objectif n° 2

Assurer l'éducation primaire pour tous d'ici 2015

Comment l'éducation peut-elle améliorer la santé des mères et de leurs enfants ?
Une femme qui bénéficie d'un bon niveau d'instruction va plus facilement se faire suivre pendant sa grossesse, faire vacciner ses enfants et être informée de leurs besoins nutritionnels, et adopter de meilleures pratiques d'hygiène. En conséquence, les nourrissons et les enfants auront des taux de survie plus élevés et seront généralement en meilleure santé et mieux nourris.

Banque mondiale : un demi-siècle d’investissement dans l’éducation

Le monde a réalisé des avancées remarquables sur le front de l’OMD 2 : entre 2000 et 2012, le nombre d’enfants non scolarisés est passé de 100 à 58 millions et le taux global d’achèvement du primaire a augmenté, de 81 à 92 %. Mais 58 millions d’enfants dans le monde sont toujours descolarisés. Même lorsqu’ils vont au terme de leur scolarité, ils y acquièrent rarement les compétences de base indispensables pour la vie quotidienne et le travail. Pourtant, de tous les OMD, c’est l’éducation des enfants, en particulier des filles, qui a le plus d’impact sur la lutte contre la pauvreté. Des recherches montrent qu’une année supplémentaire d’études secondaires pour les filles peut accroître leur futur salaire de 10 à 20 %. L’instruction est un puissant moteur de développement et l’un des instruments les plus efficaces pour améliorer la santé, faire progresser l’égalité hommes-femmes et assurer la paix et la stabilité. La Banque mondiale a mis l’éducation au premier plan de sa mission de lutte contre la pauvreté et elle constitue dans ce secteur l’une des premières sources de financement extérieur pour le monde en développement.

Une jeune fille finit sa journée de cours au Bangladesh. Une fillette à la sortie de l’école au Bangladesh.
Une fille ayant achevé sa dernière année d’école primaire aura plus de chances :
de se marier plus tardivement
d'avoir moins d'enfants
de ne pas contracter le VIH/sida
de trouver un emploi lorsqu’elle sera adulte
de recourir à des soins médicaux
de participer aux élections dans sa communauté
d'accéder au crédit

Nos avancées sur le front de l'éducation

La Banque mondiale soutient l’éducation en allouant en moyenne chaque année 2,8 milliards de dollars de nouveaux financements aux pays les plus pauvres comme aux pays à revenu intermédiaire. Pendant la décennie écoulée, l’appui à l’éducation primaire a été une priorité pour l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres. L’IDA intègre l’éducation dans les stratégies économiques nationales, et aide à mettre en place des systèmes scolaires qui donnent aux enfants les moyens de devenir des citoyens productifs.

Notre stratégie pour l'éducation

  • Mesurer les résultats obtenus en matière d'éducation, en particulier chez les populations pauvres et les communautés défavorisées.
  • Offrir des formes d'incitation innovantes, telles que des versements d'argent conditionnés à la scolarisation effective des enfants.
  • S'assurer que l'éducation permette d'acquérir des compétences et qu'elle soit pertinente et de bonne qualité.
  • Établir des normes pour les enseignants et les écoles.
  • Former les enseignants, en particulier ceux qui s'occupent des communautés défavorisées.

Un aperçu de nos résultats au regard de l'OMD 2

Avec l’aide de l’IDA, les pays ont recruté ou formé plus de 3,5 millions d’enseignants supplémentaires de 2002 à 2012 ; ils ont aussi construit ou rénové plus de 2 millions de salles de classe pour 105 millions d’enfants, et acheté ou distribué environ 300 millions de manuels scolaires en l’espace de dix ans (2000-2010).

  • Afghanistan : 2,7 millions de filles étaient inscrites à l’école en 2012, contre 191 000 en 2002 ; près de 140 000 enseignants ont été formés, dont 39 000 sont des femmes.
  • Bangladesh : entre 2004 et la fin de 2012, une scolarité primaire de la « deuxième chance » a été proposée à plus de 790 000 enfants déscolarisés (dont plus de la moitié étaient des filles) vivant dans les 90 sous-districts les plus pauvres du pays.
  • Tchad : entre 2003 et 2012, 2,6 millions de manuels ont été distribués aux écoles, 400 salles de classe ont été construites et équipées, 20 000 personnes ont suivi des cours pour apprendre à lire et à écrire et 11 700 enseignants communautaires ont été formés.

Où en sommes-nous ?

  • 91 % des enfants sont inscrits dans l’enseignement primaire dans les régions en développement.
  • 58 millions d’enfants en âge de fréquenter l’école primaire étaient déscolarisés en 2012.
  • -2 millionsc’est le recul du nombre des enfants déscolarisés observé entre 2007 et 2012.
  • 100 filles étaient inscrites à l’école pour 100 garçons inscrits dans les pays en développement en 2012.

Article

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Fiche de résultats

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Entre 2000 et 2012, le nombre d’enfants déscolarisés dans le monde est passé de 100 à 58 millions.

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Engagement

L'engagement de la Banque mondiale dans l'éducation

  • L’engagement de la Banque mondiale dans l’éducation. La Banque reste l’un des principaux bailleurs de fonds pour l’éducation dans les pays en développement, de la maternelle et du primaire jusqu’aux niveaux d’étude les plus avancés.
  • Depuis l’adoption des OMD, en 2000, la Banque a investi plus de 35 milliards de dollars dans l’éducation, dont plus de 19 milliards alloués par l’IDA.
  • Exercice 2014 : les nouveaux financements en faveur de l’éducation ont atteint 3,6 milliards de dollars, en nette hausse par rapport aux 2,9 milliards de 2013, sous l’effet d’un renforcement de l’aide à l’enseignement de base.

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